LE PSOAS!

 LE PSOAS!

Certains d’entre vous ont probablement déjà entendu parler du psoas. Mais le connaissez-vous vraiment?

Le psoas, le petit comme le grand, est un muscle postural très profond attaché à l’avant des vertèbres lombaires L1 à L5 jusqu’à une partie du fémur, soit le petit trochanter. Le psoas a un petit frère qui se nomme l’iliaque. Ce muscle tapisse la crête iliaque du bassin et s’attache au même endroit, soit au petit trochanter.

Le psoas est le seul muscle qui relie la colonne vertébrale aux jambes. Comme les muscles travaillent en équipe, il est étroitement lié au carré des lombes et au diaphragme. Oui oui, le diaphragme! Ce muscle en forme de parachute tapisse le bas de la cage thoracique et s’attache au niveau des vertèbres lombaires L1 à L3, sur le fascia du psoas et du carré des lombes.

Le psoas est principalement responsable du mouvement de flexion de la hanche, mais il fait également une antéversion du bassin (il l’amène vers l’avant). Il y a également des vaisseaux sanguins et des nerfs qui passent au travers. Un nerf est comme un fil électrique ou un boyau d’arrosage: s’il est comprimé quelque part, le courant passe moins bien et il fait des flammèches. Au niveau du corps humain, les flammèches peuvent se traduire par des engourdissements, des chocs, etc. Donc, s’il est trop tendu, il peut causer beaucoup de problématiques, par exemple une lombalgie (douleur au bas du dos), un choc, un engourdissement au niveau des jambes, une douleur ou une restriction quelconque au niveau des mouvements des hanches, une douleur ventrale, etc. Le psoas est surnommé «le muscle de l’âme» et il est dit que c’est l’endroit où se logent la peur et l’anxiété.

Comme on l’explique souvent, chaque personne est différente. Par conséquent, un même muscle tendu chez deux personnes peut engendrer des symptômes complètement différents, mais la cause demeure la même… ou presque!

Comme le psoas est très profond, il peut être un peu plus difficile à atteindre. Selon nous, la meilleure façon de le travailler est via le ventre. Comme celui-ci comporte plusieurs structures (des muscles et des viscères, entre autres) et aucun espace vide, il se pourrait que nous n’atteignions pas le psoas dès la première séance, dû aux restrictions ventrales qu’il pourrait y avoir. Nous devrons donc travailler les restrictions d’abord. Pour en connaître plus sur la thérapie viscérale, cliquez ici.

Vous pouvez également le travailler à la maison de façon indirecte en prenant des inspirations profondes ou en appliquant de la chaleur au niveau lombaire pendant 25 à 30 minutes et de façon directe en l’étirant pour un minimum de 30 secondes pour chaque étirement (voir à la fin). Évidemment, l’activité physique, bien équilibrée, aidera à le renforcer, puisqu’en étant sédentaire, le psoas s’affaiblit et accumule des tensions.

Maintenant, vous en connaissez un peu plus sur le psoas, ce muscle d’une grande importance. Mais n’oubliez pas que le corps est un tout et que toutes ses structures sont interreliées!

 

Ces étirements sont à titre indicatif, n’oubliez pas que tous les étirements peuvent être modifiés selon vos besoins.

N’hésitez pas à en parler avec votre massothérapeute!

  

Ces images sont tirées du site http://entrainement-sportif.fr/etirement-psoas.htm .

 

Écrit par Virginie Roy, masso-kinésithérapeute

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